Je peins, dessine, crée depuis toujours. Seule dans mon coin, dans mes cahiers, pour illustrer, magnifier, transformer. Puis à l’école, au lycée dans un cursus de trois ans "Lettres et Arts Plastiques" et en parallèle aux cours du samedi de l’Ecole des Beaux-Arts de Rouen.
Mes parents et grands-parents sont collectionneurs d’œuvre d’art. Ils m’apprennent à regarder une œuvre et à la comprendre.
Je travaille, en début de mon cursus professionnel, pendant 15 ans chez Marie Claire. J’apprends la puissance de l’image, je décrypte, j’écoute la parole des lectrices et leur rapport aux visuels. Mes supports sont Marie Claire, Marie Claire Maison, Marie Claire Idées. Je baigne dans l’univers de la mode, des tendances. J’y apprends la composition des images, la répartition des couleurs et des formes, le grammage des papiers.
En parallèle, je persévère dans ma pratique artistique. C’est la découverte de la céramique, de l’encre et de la peinture à l’huile dans un atelier privé.
Et puis, c’est la prise de conscience que tout ce parcours est cohérent, qu’il m’amène au désir de ma pratique. Je décide de voler de mes propres ailes et … il est temps de m’envoler dans un parcours artistique personnel.
Mon histoire
Ma démarche
Mes recherches tournent autour de l’univers des arts décoratifs.
Rendre beau et merveilleux, tenter la magie.
M’inspirer de la nature, de la lumière, du miroitement et du bruit de l’eau, de la matière organique pour magnifier, sublimer.
L’utilisation du doré (feuilles dorées, peinture, pigments) est une révélation, une source, une nécessité pour retranscrire les univers, les mondes, les sentiments et les émotions.
Très vite, je comprends que l’or est une puissance sacrée et sans concession, il est universel, intemporel et aussi unique. J’y retrouve ma fascination enfantine pour les icones, les églises orthodoxes, les paravents japonais mais aussi les arts décoratifs du début du vingtième siècle. S'approcher du sacré.
Le peintre Maurice Denis est une source d’inspiration. Botticelli; Klimt, Braque, de Stael et Zao Wou-Ki restent des références. J'admire Charlotte Perriand dans son rapport au monde et à la couleur.
Plus tard, je découvre Anna-Eva Bergman et la force de ses compositions et de l’utilisation de la feuille de métal. Le travail de Giuseppe Penone et Eva Jospin et leur rapport au vivant est aussi déterminant.
Mes supports sont pluriels dans cette quête : tableaux sur châssis entoilés, bois, verre … avec le désir de faire du lien, de faire communiquer les œuvres et de rendre beau ce qui a été délaissé parfois.
C’est un chemin visuel, une balade douce, une poésie entre les éléments, un partage et un langage. Un chemin introspectif dans lesquels les images et les sons s'unissent.